Dominance œstrogénique : comprendre, prévenir et rétablir l’équilibre hormonal chez les femmes

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Dominance œstrogénique : causes, symptômes et solutions naturelles

La dominance œstrogénique est devenue un problème de plus en plus répandu parmi les femmes, entraînant des déséquilibres hormonaux et des perturbations dans leur bien-être global.

Dans cet article, nous plongeons au cœur de cette condition courante, en explorant les causes sous-jacentes, les symptômes caractéristiques et les solutions naturelles pour rétablir l’équilibre hormonal.

Comprenez les interactions complexes des hormones féminines et découvrez comment des changements de mode de vie et des approches naturopathiques peuvent vous aider à retrouver une santé hormonale optimale

👩 une histoire de cycle 👩

Pendant le cycle menstruel, les œstrogènes sont les hormones dominantes, sécrétées par les ovaires, les tissus adipeux, et en quantité plus minime le foie et les seins.

Leur rôle est de préparer la muqueuse utérine en vue d’une éventuelle grossesse, ainsi que de favoriser une peau saine, une humeur équilibrée, des cheveux en bonne santé, une densité osseuse optimale et une santé cardiovasculaire.

Après l’ovulation, la progestérone devient l’hormone prédominante, produite par le corps jaune. Elle agit en équilibrant les effets des œstrogènes.

Bien que les niveaux hormonaux fluctuent, il est crucial que ces niveaux restent équilibrés les uns par rapport aux autres.

-> Un excès d’œstrogènes entraîne donc une insuffisance de progestérone,

->tandis qu’un manque d’œstrogène entraîne un excès de progestérone.

Dans le cas d’une dominance œstrogénique, il est donc nécessaire de soit stimuler la production de progestérone pour rétablir l’équilibre, soit réduire les niveaux d’œstrogènes.

Mais pourquoi se retrouve-t-on en situation de dominance œstrogénique ? La principale cause est le mode de vie.

Les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens jouent un rôle significatif dans le développement de la dominance œstrogénique.

Leur présence dans notre environnement quotidien, tels que les plastiques, les pesticides, les produits cosmétiques et ménagers, peut imiter ou interférer avec les hormones naturelles, entraînant ainsi un déséquilibre hormonal.

Ces substances peuvent se lier aux récepteurs d’œstrogènes, provoquant une augmentation des effets des œstrogènes dans le corps.

En conséquence, cela peut conduire à une surproduction d’œstrogènes et à un déficit de progestérone, contribuant ainsi à la dominance œstrogénique.

Il est crucial de limiter notre exposition aux perturbateurs endocriniens en optant pour des alternatives naturelles et en adoptant des pratiques de vie saines pour prévenir et atténuer la dominance œstrogénique.

Ils agissent de 3 manières différentes: 🤦‍♀‍

Il est important de mettre en évidence la présence de xéno-œstrogènes dans différents produits de notre vie quotidienne.  

La plupart des perturbateurs endocriniens sont des xéno-œstrogènes que l’on retrouve partout :

  • Dans les plastiquestels que les contenants en plastique, les bouteilles d’eau ou les emballages alimentaires, contiennent souvent des substances chimiques, telles que le bisphénol A (BPA), qui peuvent agir comme des xéno-œstrogènes une fois libérées. 
  • Les cosmétiques, car de nombreux ingrédients peuvent pénétrer la peau,tels que les crèmes, les lotions et les produits de maquillage, peuvent également contenir des ingrédients qui imitent les œstrogènes naturels ou interfèrent avec l’équilibre hormonal. 
  • Les pesticides utilisés sur les fruits et légumes, utilisés dans l’agriculture conventionnelle peuvent contenir des résidus de produits chimiques qui agissent également comme des xéno-œstrogènes.
  • Les produits ménagers, tels que les nettoyants, les désodorisants et les assouplissants, peuvent contenir des substances chimiques nocives qui perturbent le système hormonal.
  • Les aérosols, parfums et bougies,
  • Les traitements hormonaux tels que la pilule contraceptive, qui met les ovaires au repos.

 Il est essentiel de prendre conscience de ces sources potentielles de xéno-œstrogènes et de chercher des alternatives naturelles et sûres pour réduire notre exposition à ces substances perturbatrices.

Les œstrogènes de synthèse sont beaucoup plus difficiles à éliminer de l’organisme que les œstrogènes naturels, ce qui rend la tâche difficile pour le corps.

🤯Le stress🤯

Le stress joue également un rôle important dans la dominance œstrogénique.

Le cortisol, l’hormone du stress, se fixe aux mêmes récepteurs que la progestérone, ce qui perturbe la transmission des signaux hormonaux.

De plus, le précurseur du cortisol et de la progestérone, la prégnénolone, est identique.

Lorsqu’ils entrent en compétition, c’est toujours le cortisol qui l’emporte. Ainsi, il utilise une grande quantité de prégnénolone pour produire du cortisol, réduisant ainsi la disponibilité de cette substance pour la production de progestérone.

Il est également important de noter que les personnes sensibles à la caféine doivent faire preuve de prudence. La caféine déclenche une réaction de stress au niveau des glandes surrénales, qui synthétisent alors du cortisol.

Cela entraîne une libération d’insuline par le pancréas et le foie, mobilisant ainsi les réserves d’énergie sous forme de glucose dans le sang.

Si ce glucose n’est pas utilisé, il est converti en graisse.

Or, il est essentiel de rappeler que les œstrogènes sont produits non seulement par les ovaires, mais également par les tissus adipeux. Il s’agit donc d’un cercle vicieux.

Comment savoir si l’on est sensible à la caféine ? Les signes incluent une sensation de stimulation après avoir consommé du café, des difficultés à dormir, etc.

LES SYMPTOMES

Les symptômes de la dominance œstrogénique sont nombreux et il peut être difficile de les analyser tous.

Ils comprennent principalement :

👉 l’endométriose

👉 les troubles du syndrome prémenstruel avec anxiété et dépression,

👉 des règles abondantes et douloureuses,

👉 des douleurs mammaires,

👉 des fibromes,

👉 des polypes,

👉 des problèmes d’humeur tels que l’anxiété et l’insomnie,

👉  une libido réduite,

👉 une sensibilité accrue aux odeurs et aux bruits,

👉 des difficultés à digérer les graisses,

👉 et des symptômes de pré-ménopause dus à une chute de la progestérone et à un excès d’œstrogène par rapport à l’équilibre hormonal.

🌟CONSEILS🌟

Pour remédier à la dominance œstrogénique, il est recommandé de suivre les conseils suivants :

  • Faire une enquête alimentaire et évaluer son mode de vie,
  • Gérer le stress,
  • Suivre un programme naturopathique adapté à chaque cas particulier, en identifiant les priorités et en apportant des améliorations progressives,
  • Comprendre que des changements nécessitent du temps et de l’investissement personnel. Il est recommandé de suivre un accompagnement naturopathique sur plusieurs mois,
  • Soutenir les organes d’élimination et mettre en place une “détoxification hormonale” si l’organisme est capable de l’assimiler. Il est important de se faire accompagner, car une détoxification mal réalisée peut comporter des risques supplémentaires. En effet, si le corps manque de vitalité, il peut être complètement épuisé s’il n’est pas en mesure d’assimiler les changements au moment opportun.

Les hormones fonctionnent dans un cercle vicieux, car elles interagissent toutes les unes avec les autres.

Ainsi, lorsqu’un déséquilibre hormonal se produit, cela a des répercussions sur l’ensemble des hormones.

Cependant, il est intéressant de noter que dès lors que l’on travaille sur un déséquilibre spécifique, cela a des effets positifs sur l’ensemble du système hormonal.

D’autres conseils importants incluent :

  • Éviter la consommation d’alcool, car cela perturbe le fonctionnement du foie, qui est un organe clé dans la régulation hormonale,
  • Intégrer des légumes crucifères tels que le chou, le chou-fleur, le brocoli et le chou kale dans l’alimentation, de préférence 3 à 4 fois par semaine. Toutefois, en cas de problèmes de thyroïde, il est recommandé de les consommer cuits à la vapeur,
  • Assurer un apport adéquat en fibres (20 à 25 g par jour) pour faciliter la détoxification hormonale. En effet, la constipation peut ralentir l’élimination des selles, entraînant une réabsorption des œstrogènes,
  • Faire de l’exercice physique pour favoriser l’élimination des toxines par la sudation et activer la circulation lymphatique.

Il faut compter un minimum de 3 mois pour observer des changements et des améliorations significatifs. Ce processus demande des efforts personnels et un engagement à long terme. Il s’agit d’un véritable investissement dans la connaissance de soi, la compréhension de ses cycles hormonaux et de son propre corps.

Pour une approche personnalisée et complète, il est vivement recommandé de consulter un naturopathe spécialisé en déséquilibres hormonaux. Je pourrais vous guider dans l’élaboration d’un plan adapté à vos besoins individuels.

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